Pourquoi une alimentation pauvre en Amidon ?

 

 

• Un jour, alors qu’on se pensait à l’abri… nous avons du faire face à une colique, des ulcères, de la dermite , un bouchon œsophagien, un cheval au comportement compliqué, à un syndrome de cushing, à un syndrome métabolique, une fourbure… Ces problèmes récurrents nous amènent à penser que le talon d’Achille du cheval serait son système digestif, mais le connait-on si bien que ça ? Et nos stratégies alimentaires sont-elles adaptées ?

 

• Plus bas vous trouverez les explications, et une conclusion 


• Sur le plan nutritionnel : nous sommes d’accord sur le fait que les chevaux sont des athlètes aux besoins énergétiques élevés. Pour ce faire et pour maximiser l’apport en énergie, nous fournissons à notre cheval des préparations riches, grasses et sucrées. Les besoins énergétiques sont couverts, le problème c’est que l’on nourrit notre compagnon un peu comme si… nous mêmes, nous nous rendions chaque jour au fast-food pour y commander notre menu préféré. Et pour le cheval, le hamburger et les frites, ce sont les céréales. Faciles à produire, peu chères et très caloriques, elles constituent la base de composition de la quasi-totalité des aliments équins. Et comme pour le fast-food, c’est le manque d’équilibre nutritionnel (répété) qui conduit à des excédents dangereux pour la santé (+ les problèmes d’assimilation rapides et du manque de mastication).

 

Digestibilité de l’amidon
« Pourtant le cheval est un herbivore, donc les céréales sont bonnes pour lui ! » En réalité, le cheval tolère les céréales parce que ce sont des graminées et qu’elles font parties de son régime alimentaire. En revanche, il ne sait pas les digérer en grandes quantités, à cause de leur taux élevé d’amidon. Pour transformer l’amidon (sucre complexe) en glucose (sucre simple), le cheval a recours à une enzyme pancréatique appelée amylase. Problème : son système digestif n’en produit qu’une petite quantité. Et impossible d’augmenter ce taux : quand le seuil de digestibilité est franchi, les excédents non digérés transitent directement vers le gros intestin et perturbent l’équilibre du microbiote digestif (conséquences : foie saturé -> Démangeaisons/Dermite, gazes, coliques, fourbures, troubles métaboliques, etc). Ces troubles n’apparaissent pas sur l’instant, raison pour laquelle les chevaux nourris avec d’importantes rations de céréales semblent bien se porter… jusqu’à la dose de trop.

 

  • l’avoine a un amidon très digestible,
  •  l’orge et du maïs (deux céréales difficiles à digérer),
  • le blé est une céréale à éviter.

Aujourd’hui, les recherches suggèrent que des régimes élevés en glucides augmentent le risque d’inflammation chronique (il y a d’autres facteurs, mais ce type de régime est souvent incriminé). L’ensemble de l’organisme peut être affecté (articulations, pieds, muscles, peau, appareil reproductif, système digestif, système nerveux, etc.), et à long terme cette inflammation chronique peut confronter le cheval à l’obésité, à la fourbure, à une insulinorésistance ou à un syndrome de cushing.

 

Réévaluer le risque de l’amidon avec les données récentes
Alimenter son cheval avec de grosses quantités de céréales est une vieille pratique qui mérite aujourd’hui une réévaluation. On sait notamment que les jeunes et vieux chevaux sont particulièrement fragiles à ce mode d’alimentation (perturbations de la croissance pour les jeunes, SME, cushing, etc. pour les vieux). Les chercheurs se penchent également sur l’effet de l’amidon vis-à-vis du microbiote intestinal.

 

Les effets de l’amidon sur le comportement
Si on sait que l’excès d’amidon provoque des perturbations microbiennes, il semblerait que cela affecte aussi la réponse au stress des chevaux. Dans une récente étude, un groupe de 6 chevaux ont été nourris avec deux régimes alimentaires. Le premier régime 100% foin, le second 57% et 43% d’orge. Les chevaux ont ensuite subi deux tests, un de sociabilisation et un autre par stimulus (placement d’un nouvel objet). Les chercheurs ont noté que la durée des comportements de vigilance était plus élevée et corrélait avec le second régime. L’amidon peut donc affecter le comportement.

•  source : https://demivolteface.com/2015/09/12/equilibre-alimentation-cheval/

En conclusion : 

 

Nous apportons des Céréales a nos chevaux pour compenser des manques d’énergies( pour le sport/loisir ) , état .. etc mais il est important de ne pas les "empoisonner" a long terme avec des aliments qui vont palier ces manques mais qui sont beaucoup trop riche en amidon ->  Sorgho : 64 %, Maïs : 64 % ,Triticale : 60%, Orge : 52 % , Avoine : 52 % . Cet apport trop riche, créé des troubles chez le cheval : trouble de comportement (agressivité, stress, colique , démangeaison/ dermite , bouchon œsophagien , un syndrome de cushing,  un syndrome métabolique, une fourbure, SME ... 
C'est pour cela que pour améliorer encore un peu plus les conditions de vie de nos chevaux tout en continuant a fournir assez d’énergie et de nutriments pour que notre cheval soit en etat nous proposons une alimentation spéciale pauvre en amidon ! -> CF : Tarif pension & demi pension

 

Et pour finir un cheval bien dans son ventre c'est un cheval bien dans sa tête et son corps